Pour les touristes desirant visiter cette republique d'ex-URSS, il existe deux methodes. La premiere: Demander un visa touristique aupres d'une agence agree par l'Etat turkmene. Celle-ci se fera un plaisir d'organiser votre voyage et de vous facturer un guide officiel qui vous accompagnera pendant tout votre sejour. La deuxieme option consiste a arriver d'un pays frontalier muni d'un visa de transit de cinq jours permettant de voyager librement dans le pays. Nous choisissons la deuxieme option. Apercu express du pays.
Apres une nuit passee sous les etoiles invites par la famille du chef de gare, nous prenons le bus au petit matin pour Ashgabat, la capitale. Un tremblement de terre le 6 octobre 1946, a 1h du matin, reduit a neant cette ville et tue 110 000 personnes. Aujourd'hui 650 000 ames hantent cette ville fantome. Le centre ville flambant neuf, connu pour les statues en or du president Niazov (dont une placee sur un socle pivotant s oriente continuellement face au soleil ), presente d'enormes batiments publics entrecoupes d'avenues d'une proprete irreprochable balayees minutieusement par des petites mains feminines s'affairant quotidiennement. Les batiments publics (gare, palais presidentiel, universites) sont edifies en marbre blanc par Bouygues Construction bien souvent. Tant de richesses gaspillees…
Dans un pays recouvert a 80% par le desert de Karakoum, Ashgabat etonne. Des dizaines de fontaines magistrales diffusent une fraicheur artificielle dans les rues. La presence militaire et policiere est telle que l'on ne peut se balader librement dans la ville. Y prendre des photos est subordonne au bon vouloir des officiers.
Lorsque nous quittons les arteres principales nous decouvrons des barres de logements collectifs se degradant au fil des ans. La population qui travaille dur a l enrichissement du pays ne percoit que des miettes. Les jardins des maisons individuelles, transformees en fermes ou une veritable basse-cour s'agite, illustrent la pauvrete de la population citadine. Le taux de chomage eleve n'empeche pas Bouygues d 'importer de la main d'oeuvre du Maroc.
Le bazar, a une dizaine de kilometres a la lisiere du desert, veritable labyrinthe de plusieurs kilometres carres, se produit tous les jours et demeure l'un des rares lieux d'activite et d'echange des habitants. Tout s'y vend : vetements, tapis, denrees alimentaires...
Nous quittons cette capitale le 8 aout au matin esperant rejoindre la frontiere ouzbek avant 20 heures. Pari difficile etant donne les 800 km a parcourir, en bus...
Dans un pays recouvert a 80% par le desert de Karakoum, Ashgabat etonne. Des dizaines de fontaines magistrales diffusent une fraicheur artificielle dans les rues. La presence militaire et policiere est telle que l'on ne peut se balader librement dans la ville. Y prendre des photos est subordonne au bon vouloir des officiers.
Lorsque nous quittons les arteres principales nous decouvrons des barres de logements collectifs se degradant au fil des ans. La population qui travaille dur a l enrichissement du pays ne percoit que des miettes. Les jardins des maisons individuelles, transformees en fermes ou une veritable basse-cour s'agite, illustrent la pauvrete de la population citadine. Le taux de chomage eleve n'empeche pas Bouygues d 'importer de la main d'oeuvre du Maroc.
Le bazar, a une dizaine de kilometres a la lisiere du desert, veritable labyrinthe de plusieurs kilometres carres, se produit tous les jours et demeure l'un des rares lieux d'activite et d'echange des habitants. Tout s'y vend : vetements, tapis, denrees alimentaires...
Nous quittons cette capitale le 8 aout au matin esperant rejoindre la frontiere ouzbek avant 20 heures. Pari difficile etant donne les 800 km a parcourir, en bus...
1 commentaire:
Dure dure la vie à l 'est!Toujours aussi palpitant de vous lire.J espère Anne que ton papa te prépare de belles dents en or pour éblouir encore plus Antoine.BISOUS TATA CLAUDE
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